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D'abord à mes pieds le sable était ainsi, il était une mer de vagues avant la vraie, piqué d'ombres et de points, de courbes et de blancs, c'était une musique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite j'avais le choix.

Je pouvais rentrer.

 

 

 

Attendre que quelque chose approche.

 

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Ou bien je pouvais écouter le chant des galets débordés.

 

Sans les laisser couler.

 

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Mais

ils

ont

coulé.

 

 

(Richard Misrach, Fan Ho et Asako Naharashi)

 

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Grands dieux : dû faire face à ma toute première mauvaise critique, sur le Net. Pour un livre qui ne sortira que dans un mois (c'est dur, comme des funérailles avant la naissance). J'ai songé quelques secondes me convertir dans la confection de pizzas. Ou basculer dans la dépression. Brûler mon ordi. Aller vivre sur une île déserte. Pleurer durant trois jours.

J'ai fini par soupirer, je me suis posée des tonnes de questions, puis j'ai relu le bouquin en question encore et encore et, décidément, je continue à l'aimer, je sais tout le travail qui le sous-tend, et tout ce que j'ai voulu exprimer.

A partir de là, il faut juste accepter la règle du jeu : en exposant ses mots, on donne le droit aux autres d'aimer, de ne pas aimer, et de le dire.

Mais dans des moments pareils, et bien d'autres encore, je me dis qu'il faut être profondément masochiste pour s'exposer de la sorte. Ou avoir un truc à expier. Avoir commis un crime très grave dans une vie antérieure.

Etre vraiment, complètement malade.

Tag(s) : #vaguelettes