Tout se bouscule.
Les événements, la vie, les au-revoirs, les adieux peut-être, les cartons, les liens, ceux qui vont très mal et ceux qui font du bien, le soleil, la mer, les bals, les bulles d'asphalte, les reflets sur la mer, les rêves d'autres côtes bientôt, proches mais plus escarpées, le désir de ces reliefs coupants.
Tout se bouscule, la vie, les changements, les difficultés mais difficultés si empreintes de vie qu'on les vit avec joie.
Tout se bouscule et même les mails de mes éditrices, qui ont toutes décidé d'imprimer les bouquins au même moment, donc il faut tout relire là tout de suite maintenant.
Relu les 3ièmes et 4ièmes tomes de la Ligne 15 hier et aujourd'hui, encore retravaillé, revu des soucis de chronologie. Faut suivre. Il s'agit de Sarah (je crains une fin trop précipitée), et Dorian (celui que j'ai eu tant de mal à écrire et qu'aujourd'hui j'aime beaucoup : il est cohérent, ce tome-là, et il a la force d'une nouvelle, sur 120000 signes. Enfin je crois). J'attends les Bons à Tirer des deux premiers tomes (toujours des erreurs qui restent même à cette étape-là, donc vigilance), et l'éditrice d'Oskar m'a prévenue que j'aurais à relire les jours prochains mon roman A toi mis en page (mise en page importante car calligrammes, images et autres subversions).
J'attends sa parution avec impatience, mais un peu de peur aussi. A toi, c'est un roman atypique. On verra...
Plage ou cartons, maintenant ? Les enfants doux et dorés, beaux et rieurs, c'est fait davantage pour la plage que pour les cartons. Il faut y aller.
(Joaquin Sorolla)
(Pablo Picasso)