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Ce n'est pas le rêve du soleil qui en est responsable, je vous assure ! La preuve, cela eut lieu cette nuit. Peut-être la lune jubila-t-elle face au spectacle. Pour moi, heures inquiètes : j'étais seule - comme à chaque fois qu'arrive une catastrophe - et cette odeur de brûlé me rappela un autre incendie, et j'ignorais d'où ça venait. Je ne voyais pas les cendres volant ici par le velux. Je ne les ai découvertes que ce matin. Les infos m'apprirent le reste : 200 hectares de végétation dévorée.

Encore une autre sorte de deuil.

 

Cela mis à part, je porte des pensées pleines de courage vers mes ami(e)s instits, dont c'est la prérentrée aujourd'hui. Bien entendu, je me souviens des miennes. C'étaient les mêmes battements de coeur que lorsqu'on entre en CM1.

 

Mettons donc les choses à part au fur et à mesure qu'elles sont écrites. Passons à mon état d'esprit : joyeux malgré une foultitude de situations compliquées. Celles-ci sont résolues peu à peu par des choix difficiles, mais que je réalise encore plus bénéfiques que prévu. La clé d'une forme de bien-être (je n'ose pas dire bonheur, terme trop galvaudé), ce serait se trouver digne de ce que l'on vit, et ne pas concéder aux demi-vouloirs (les échanges entre amis aident à s'y retrouver, et merci à celui qui employa ce terme, écho nietzschéen). Un choix de vie : on ne peut jamais savoir s'il est bon. Peu importe : une fois qu'il est fait, c'est  forcément le bon. Alors sérénité. Et on peut rester ouvert à tout ce qui peut arriver - surtout pour ceux qui sont là, dignes aussi d'eux-mêmes.

 

Côté écriture : le mois de juillet fut celui des réécritures.

Début août celui d'une frayeur due à une coupure internautique : une épreuve d'Elnakin tome 2 envoyée à l'impression sans ma validation. Et à la relecture, une erreur énorme, terrible, primordiale. Merci, ô grande Christine, pour avoir fait des pieds et des mains pour joindre les éditeurs en vacances, arrêter l'impression, corriger, reprendre. Grand soulagement.

Puis rien.

Rien écrit, rien de rien.

C'est un état étrange, cela : vivre sans écrire. Comme en flottement. Là aussi une forme de bonheur, mais illégitime. Volé. Aucun droit de continuer plus longtemps. J'ai beaucoup lu cependant. J'en reparlerai.

Et je vois la rentrée avancer, et je sais que les éditeurs vont rentrer de vacances, et tout va s'accélérer. J'aurai mon histoire de chat dédaigneux et rigolo à relire, et surtout trouver un titre (à paraître chez Nathan en février 2011). Et il va falloir très vite écrire le troisième tome d'Elnakin, mais aussi la suite de La ligne 15.

Puis j'attends les livres qui vont sortir en septembre : A toi, Elnakin 2 : Les vestiges du futur, Ma métamorphose (Ligne 15) et Toutes les filles de la Terre (Ligne 15). Quatre bouquins pour une rentrée. Diable.

 

La rentrée, qui est d'abord celle des enfants. Je contemple parfois rêveusement le cartable acheté pour la rentrée en CP du petit Ange. Bon sang de bois.

Le grand rêve de la vie continue.

 

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Tag(s) : #vaguelettes